Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t12.djvu/207

Cette page n’a pas encore été corrigée

jeunes Officiers à profiter du vôtre, à ce rendre dignes de vos bontés, & à perfectionner sous vos yeux, les qualités qu’ils vous doivent peut-être, & que volis attribuez à leur éducation. Je prendrai volontiers pour moi, quand vous viendrez à Paris, le conseil que je leur donne. Ils étudieront l’homme de guerre, moi le Philosophe notre étude commune sera l’homme de bien, & vous serez toujours notre maître.

Je suis avec respect, &c.

LETTRE DE MONSIEUR LE COMTE DE TRESSAN.

Lunéville ce 1 Janvier 1756.

Recevez, Monsieur, le prix de la vertu la plus pure. Vos ouvrages nous la sont aimer, en nous peignant ses charmes dans leur premiere simplicité ; vous venez de l’enseigner dans ce moment par l’acte le plus généreux & le plus digne de vous.

Le Roi de Pologne, Monsieur, attendri, édifié par votre lettre, croit ne pouvoir vous donner une marque plus éclatante de son estime, qu’en souscrivant à la grace que seul aujourd’hui vous pouviez prononcer.

M. Palissot ne sera point chassé de la société de Nanci, mais cette anecdote littéraire doit être inscrite dans ses registres, & vous ne pouvez nous blâmer de conserves dans la mémoire