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QUI que vous soyez que le Ciel a fait l’arbitre de cet Écrit, quelque usage que vous ayez résolu d’en faire, & quelque opinion que vous ayez de l’Auteur, cet Auteur infortuné vous conjure par vos entrailles humaines, & par les angoisses qu’il a souffertes en l’écrivant, de n’en disposer qu’après l’avoir lu tout entier. Songez que cette grace que vous demande un cœur brisé de douleur, est un devoir d’équité que le Ciel vous impose.