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aux douze cordes du systèmes chromatique prises successivement pour fondamentales.

On y voit d’une manière simple et sensible le progrès de différents sons par rapport au ton où l’on est. On verra aussi par l’explication suivante comment elle facilité la pratique des instruments au point de n’en faire qu’un jeu, non seulement par rapport aux instruments à touches marquées, comme le basson, le hautbois, la flûte, la basse de viole, et le clavecin, mais encore à l’égard du violon, du violoncelle et de toute autre espèce sans exception.

Cette table représente toute l’étendue du clavier combiné sur les douze cordes : le clavier naturel où l’ut conserve son propre nom se trouve ici au sixième rang marqué par une étoile à chaque extrémité, et c’est à ce rang que tous les autres doivent se rapporter comme au terme commun de comparaison. On voit qu’il s’étend depuis le fa d’en bas jusqu’à celui d’en haut à la distance de cinq octaves, qui font ce qu’on appelle le grand clavier.

J’ai déjà dit que l’intervalle compris depuis le premier 1 jusqu’au premier 7 qui le suit vers la droite s’appelle A  ; que l’intervalle compris depuis le second 1 jusqu’à l’autre 7 s’appelle l’octave B  ; l’autre, l’octave C, etc. jusqu’au cinquième 1 où commence l’octave E que je n’ai portée ici que jusqu’au fa. A l’égard des quatre notes qui sont à la gauche du premier ut, j’ai dit encore qu’elles appartiennent à l’octave X, à laquelle je donne ainsi une lettre hors de rang pour exprimer que cette