Page:Rousseau - Beaux-arts, 1824.djvu/122

Cette page n’a pas encore été corrigée

ous apprend qu’elles sont toutes deux de la même octave, et qu’il faut par conséquent monter d’une quinte pour revenir de la finale à la reprise.

Ces observations sont fort simples et fort aisées à retenir. Il faut avouer cependant que la méthode des points a quelques avantages de moins que celle de la position d’étage en étage que j’ai enseignée la première et qui n’a jamais besoin de toutes ces différences de lettres : l’une et l’autre ont pourtant leur commodité, et comme elles s’apprennent par les mêmes règles et qu’on peut les savoir toutes deux ensemble avec la même facilité qu’on a pour en apprendre une séparément, on les pratiquera chacune dans les occasions où elle paraîtra plus convenable. Par exemple, rien ne sera si commode que la méthode des points pour ajouter l’air à des paroles déjà écrites, pour noter des petits airs, des morceaux détachés, et ceux qu’on veut envoyer en province et en général pour la musique vocale. D’un autre côté la méthode de position servira pour les partitions et les grandes pièces de musique, pour la musique instrumentale, et surtout pour commencer les écoliers, parce que la mécanique en est encore plus sensible que de l’autre manière, et qu’en partant de celle-ci déjà connue l’autre se conçoit du premier instant. Les compositeurs s’en serviront aussi par préférence à cause de la distinction oculaire des différentes octaves. Ils sentiront en la pratiquant toute l’étendue de ses avantages que j’ose dire tels pour l’évidence de l’harmonie que quand ma méthode n’aurait nul