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DE SPHÈRE. 20!

CHAPITRE VIII

Après avoir parlé de Tinégalité des saisons et des jours, disons quelques mots de cci que Ton appelle latitude, lon- gitude et hauteur du pôle.

Tout cercle petit ou grand se conçoit divisé en trois cent soixante parties égales ou petits arcs, qui s’appellent de- grés. Un cercle qui passe perpendiculairement à Téqua- teur par les deux pôles, s’appelle méridien ou plutôt ses deux moitiés d’un pôle à l’autre sont deux méridiens, parce qu’au même instant que le soleil passe dans un point de ce demi-cercle, il est midi dans tous les autres points, et minuit dans tous les points du demi-cercle opposé. L’on peut faire passer de pareils cercles par tous les points de l’équateur, et si Ton en conçoit du moins un par chaque de- gré, il y aura autant de méridiens qu’il y a de degrés dans l’équateur, c’est-à-dire trois cent soixante.

Supposons de même un cercle méridien divisé en trois cent soixante degrés par autant de cercles parallèles à 1 equateur, ce seront cent quatre-vingts degrés pour cha- que demi-cercle ou méridien, c’est-à-dire quatre-vingt- dix degrés depuis Téquateur jusqu’au pôle de chaque côté.

Nous avons dit que tous les demi-cercles qui passent par tous les degrés de l’équateur et aboutissent au pôle de part et d’autre s’appellent méridiens.

Les cercles parallèles à l’équateur qui divisent le méri- dien dans ses degrés s’appellent parallèles. Ainsi il y a au*