perdent leur « bourre ». Maman Phoque survient et traîne, par la force, yes, gentlemen, par la force, leur progéniture dans les flots. Bêlements, soupirs, rien n’y fait. Maman est impitoyable. À l’eau, à l’eau et flac, elle vous jette son petit qui barbote, qui barbote dans l’eau salée.
Si l’aventure tourne mal, Madame Phoque, d’un coup de queue, ramène l’imprudent au rivage. Mais, pour peu qu’il soit intelligent, Phoquelet se débrouille et, en peu de temps, devient un nageur émérite. Dès lors, il a un nouveau terrain de jeu où il peut batifoler avec les camarades.
Dans l’île Saint-Paul, la cité des Phoques, il y a des quartiers, des places, des rues, où chacun va à ses petites affaires et où chacun jouit de la plus stricte liberté, liberté selon la formule la mieux conçue et qui consiste à faire tout ce qui vous plaît, à la condition de ne pas gêner son voisin.
Mais là des animaux commandent et non des hommes.