sont mauvaises conseillères, mais quand on a une âme bien trempée, on résiste aux tentations ; cela n’est pas toujours facile, et je dis avec Hésiode :
Je dois avoir l’air d’Henriette, dans les Femmes savantes, lorsqu’elle dit :
César traduit :
« Il est facile d’atteindre, même en troupe, à la demeure du vice ; la route est unie, il habite près de nous. Mais les dieux immortels ont placé la fatigue et la sueur sur les chemins de la vertu, un sentier long et escarpé conduit à elle ; il est rude d’abord, mais lorsque tu es arrivé au sommet, il devient facile. »
Du reste, Épicharme, de Cos, nous dit sous une autre forme :
πωλοῦσιν ἡμῖν πάντα τἀγάθ’ οἱ θεοί.
Les dieux nous vendent tous les biens au prix de nos fatigues. Le bonheur s’achète, je l’ai payé, je puis en jouir. J’imite, en cela, l’exemple de mon unique maître, Socrate, je suis