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livre où l’auteur se montre quelquefois publiciste vigoureux comme par intuition, souvent penseur profond, toujours grand poète ; si tout cela peut donner à un ouvrage la popularité immense qu’il mérite, nous croyons que la Fille de l’Esprit aura une place d’honneur dans toutes les bibliothèques. C’est pour tout Louisianais un devoir d’acheter un exemplaire de la Nouvelle Atala, et nous ne doutons pas du patronage chaleureux de nos compatriotes. Ils apprécieront à sa juste valeur l’œuvre d’une intelligence supérieure et lui paieront un tribut de sympathique admiration. L’admiration ! « Je ne sais pas de plaisir plus divin qu’une admiration nette, distincte et sentie, » dit Sainte-Beuve. »