rante qui ne soit capable de mettre en pratique les moyens que la Providence nous a donnés pour atteindre notre perfection.
Ne vis ni dans le passé, ni dans le présent, ni dans le futur, mais dans l’éternel.
Si tu te sens endolori et blessé dans ton cœur ou que tu ne sois plus le maître de tes nerfs, évite de rencontrer les hommes tant que tu seras dans cet état. Adresse tes plaintes à Dieu et non pas à eux, et n’affronte leur présence que quand tu auras repris une certaine possession de toi-même.
Travaille à imiter les sages et ne te rebute jamais quelque ardue que soit la tâche ; le plaisir que tu goûteras si tu parviens à tes fins te dédommagera de toutes tes peines.
Combats nuit et jour tes défauts. Si par tes soins et ta vigilance tu remportes sur toi la victoire, attaque hardiment les défauts des autres. Mais ne les attaque point avant cela.
Ce que nous prenons chez nous pour le zèle de la vertu n’est souvent qu’un secret amour-propre dominateur, une