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s’attriste point, car la tristesse est inutile, ce qui est une fois ne pouvant pas n’avoir pas été. Tout arrivant par la permission du Ciel, il n’a pas de raison pour désapprouver un événement plutôt qu’un autre, alors qu’il n’en connaît pas les suites et ne saurait juger du bien ou du mal qui en résultent. Il sait enfin que la Providence céleste en juge mieux que lui, et lui destine toujours ce qui lui convient le mieux.

XXIV

L’homme supérieur a trois apparences changeantes. Si on le considère de loin, il paraît grave et austère. Si on approche de lui, il paraît doux et affable. Si on entend ses paroles, il paraît sévère et rigide.

XXV

Le chemin des hommes droits, c’est d’éviter le mal ; celui qui garde son âme veille sur sa voie.

XXVI

L’égoïste dévot vit sans but. L’homme qui n’accomplit pas la tâche à lui échue dans la vie a vécu en vain.

XXVII

Le sage ne se hâte ni dans ses études ni dans ses paroles ; il ne connaît la hâte que pour faire une bonne action.

XXVIII

Dans un instant tu seras mort, et tu n’es encore ni simple, ni calme, ni délivré de l’erreur que les choses du