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Préface

impersonnel et général, c’est ce vague étonnement partout répandu, qui n’a rien de commun avec l’expérience de la vie et qui en est plutôt le contraire. Je n’ose pas insister davantage sur ces explications ; j’ai même insisté trop déjà, puisque personne apparemment ne me demandera compte de ce que j’ai fait ni de ce que j’ai voulu faire. Mais je crois que toute tentative littéraire, même la plus humble, doit être prise au sérieux, du moins par son auteur. Je n’ai pas, d’ailleurs, le droit de montrer du dédain pour ces essais poétiques, ni même peut-être celui d’espérer que je pourrai un jour les juger de plus haut ; il m’est seulement permis de chercher à faire mieux.