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Prçièrçe du $oirç Le soir calme est troublé du frisson d’une haleine : C’est toi qui viens dans l’ombre, ô Lune, ô blanche soeur ; Et ton âme, en glissant des coteaux : à la plaine, Est comme un bon parfum qui répand sa douceur. Écoutez ! L’océan monte en baisant la grève ; La rosée a frémi dans les bicissons en fleur ; Et, sous l’épais feuillage embrumé d’un blanc rêve, L’oiseau dort, oublieux du perfide oiseleur.