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LES IDEES DE M. ADOLPHE APPIA. 65 d’accessoires, car des praticables ne feraient que nuire à une mise en scène taillée à grands traits. Eclairage : Une des esquisses indique l’effet général à produire par la lumière dans la première moitié du troisième acte. L’autre esquisse indique l’éclairage de la fin. On suivra la partition : la lumière qui se fait toujours plus dorée commence à se.jouer Ad. Appia. Die Musik und die lnscenieruruj. — Bruckmaim, iMûnchen. « TRISTAN ET ISOLDE ». FIN DU 3 e ACTE. autour des pieds de Tristan ; puis elle atteint sa ceinture ; elle frappe son visage ; Tristan est baigné de lumière ; puis tout ce qui .l’entoure est éclairé ; l’éclairage bat son plein ; toutefois il reste relativement très modéré, car le pan de mur qui, au fond, encadre la vue sur le ciel, jette une ombre profonde sur la cour, la porte et l’entrée ; la lumière se sature des tons du couchant. Cette intensité passe vite ; avec l’accentuation du mouve- ment de la scène, s’accentue la différence suivante : la scène relativement obscure, l’avant de la scène en revanche de plus en plus éclairé d’une lueur sanglante. Les praticables q îi forment le pied du mur sont favorables au combat. Kurvenal, blessé, arrive en lumière et tombe aux pieds de Tristan. Les hommes de Mark et de Kurvenal ne sorlen’ pas de l’ombre. Un soin très spécial doit être accordé aux ombres des personnages dans celte scène. 9