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Oh ! je n’aurai pas la pompe
D’un cortège officiel…
Mais le coteau qui s’estompe
Et les étoiles du ciel !
Un peu de brise française
En ce soir de Février
Soufflera dans le mélèze
Et dans le genévrier ;
Je veux, pèlerin que grise
Un espoir d’être béni,
Être là quand cette brise
Soufflera sur Hernani ! »
— Et j’étais parti. J’arrive,
Petite ville, et je vois
Ton arrogance pensive,
Ton noir profil d’autrefois !
Déjà je vois apparaître
Un toit fier et surplombant,
Des balcons qui semblent être
Dessinés par Artaban ;
À mesure que j’approche
Je vois mieux se détacher
Cette fantastique roche
Qui domine ton clocher ;