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>.So LES Ml SVKDISES. l le vieux, dépouillant sa cape paysanne. M'apparul, sec, vêtu d'une stricte basane, Et jambe comme un écbassier. Alors, je reconnus sa pauvre soubreveste, l^a beauté de son front, la largeur de son geste. Et la jeunesse de ses yeux. Et je crus que j'allais trouver des mots sans nombre : Mais, tremblant, je ne pus que m'incliner dans l'ombic En disant le nom de ce vieux! A son nom, il grandit encor, mit sur sa lèvre Un long doigt sarmenleux qui grelottait de fièvre. Sourit un peu de mon émoi, Puis, avec le plus noble et loucbant siwoir vivre, Il ola gravement sa cymbale de cuivre. I^t me (lit ; ^ Eli bien I oui, c'est moi. » ,1e vis sa tête, avec l'auréole immortelle Qut> lui font, cri tournant sans cesse derrière elle. Les ailes des moulins à vent! Mais : « Seigneur bachelier... », prononçât il, tandis (]ue Très digne, il remettait sur sa tête le disque, «( Pardonnez à votre Servant