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LE CANTIQUE DE L’AILE. Et toi, notre Soleil, le plus beau qu’on souhaite De chercher en mourant, Reçois l’Aigle nouveau que fait notre Alouette En se démesurant !

Quand ils virent que l’homme avait, dans le mystère, Construit l’Aile, les Cieux Surent qu’ils allaient voir quel était, sur la terre. Le peuple audacieux.

France, nous savions bien qu’en toutes les Histoires Les hommes de ton sol Seraient toujours debout sur tous les promontoires D’où l’on peut prendre un vol ; Mais qu’ils l’aient pris si haut, quand des joueurs de flûte Menaient déjà ton deuil, C’est de quoi s’arrêter pendant une minute Pour avoir de l’orgueil !