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Cyrano.
Non, je n’imitai rien de ce qu’on fit avant !
(De Guiche a réussi à passer et il marche vers la porte de Roxane. Cyrano le suit, prêt à l’empoigner.)
J’inventai six moyens de violer l’azur vierge !
De guiche, se retournant.
Six ?
Cyrano, avec volubilité.
Le caparaçonner de fioles de cristal
Toutes pleines des pleurs d’un ciel matutinal,
Et ma personne, alors, au soleil exposée,
L’astre l’aurait humée en humant la rosée !
De guiche, surpris et faisant un pas vers Cyrano.
Tiens ! Oui, cela fait un !
Cyrano, reculant pour l’entraîner de l’autre côté.
Faire engouffrer du vent, pour prendre mon essor,
En raréfiant l’air dans un coffre de cèdre
Par des miroirs ardents, mis en icosaèdre !
De guiche, fait encor un pas.
Deux !
Cyrano, reculant toujours.
Sur une sauterelle aux détentes d’acier,
Me faire, par des feux successifs de salpêtre,
Lancer dans les prés bleus où les astres vont paître !
De guiche, le suivant, sans s’en douter, et comptant sur ses doigts.
Trois !
Cyrano.
En souffler dans un globe assez pour m’emporter !
De guiche, même jeu, de plus en plus étonné.
Quatre !
Cyrano.
Aime sucer, ô bœufs, votre moelle… m’en oindre !