Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CHANTECLER.
L’oiseau d’esprit.
LA FAISANE.
Que fait-il ?
CHANTECLER.
Il s’occupe.
LA FAISANE.
À quoi donc ?
CHANTECLER.
C’est un très gros travail.
LA FAISANE.
Peut-être, mais bien laid.
Ils remontent.
LE MERLE, jetant un coup d’œil sur le plastron écarlate de la Faisane.
Eh ! va donc, romantique !… Elle l’a, le gilet !
CHANTECLER, continuant le tour des choses.
La meule. Le vieux mur. Le mur, lorsque je chante,
En bave des lézards ; la meule est plus penchante.
Je chante à cette place où j’ai gratté le sol,
Et, lorsque j’ai chanté, je bois dans ce vieux bol.
LA FAISANE, souriant.
Mais votre chant a donc une importance ?
CHANTECLER, grave.
Grande.
LA FAISANE.
Pourquoi ?
CHANTECLER.
C’est mon secret.
LA FAISANE.
Si je vous le demande ?
CHANTECLER, détournant la conversation et montrant
un tas de branches liées dans un coin.
un tas de branches liées dans un coin.
Mes amis les fagots !