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LA FAISANE.
Oui, comme deux amis.
CHANTECLER.
Deux amis.
LA FAISANE.
Deux poulets.
CHANTECLER.
Très vieux.
LA FAISANE, vivement.
Oh ! non, pas vieux !… Très laids !
CHANTECLER, encore plus vivement.
Oh ! non, pas laid
Se rapprochant d’elle.
Voulez-vous visiter la cour ?… Prenez mon aile.
LA FAISANE.
Voyons !
CHANTECLER, s’arrêtant devant l’abreuvoir.
L’abreuvoir siphoïde en fer galvanisé.
Mais tout le reste est beau, noble, charmant, usé
Le toit du poulailler, la porte de l’étable…
LE MERLE, rentrant, à part.
La Pintade est dans un état épouvantable !
LA FAISANE, à Chantecler, en regardant autour d’elle.
Vous vivez là tranquille et sans rien craindre ?
CHANTECLER.
Car le propriétaire est un végétarien.
C’est un homme étonnant. Il adore les bêtes.
Il leur donne des noms qu’il prend dans les poètes :
Ça, c’est l’âne, Midas ; ça, la génisse, Io.
LE MERLE, les suivant des yeux.
C’est ce que nous nommons le tour du proprio.
LA FAISANE, montrant le Merle.
Et ça ?