Tu cueilles trop le prix de tes cocoricos
Sur des becs !
Mais l’amour, c’est la gloire en bécots !
Moi, je fus jeune aussi. J’eus ma beauté du diable…
Un œil incendiaire, un cœur incendiable.
Eh bien, je fus trompé. Pour un autre plus beau ?
Non ! elles m’ont trompé pour un sale cabot !
Trompé pour qui ? pour qui ? Le sais tu ?
Tu m’effrayes !
Pour un basset qui se marchait sur les oreilles !
à travers les barreaux de sa cage.
Comment ! il crie encore à propos du basset ?
Eh bien, quoi ? tu le fus ! L’être, qu’est-ce que c’est ?
On l’est tous ! C’est la négligeable contingence !
Et moi-même, malgré ma vive intelligence,
Tout en noir, mais trahi par mon bec jaune d’œuf,
Je ne suis qu’un cocu qui veut passer pour veuf !
Cette plaisanterie est au moins singulière.
Il est certains sujets, pourtant…
La muselière !
Mais toi qui te permets là-haut de tout railler,
Qu’es-tu donc ?
Je suis le titi du poulailler.
Et tu lui porteras malheur !