Il a l’air, dans son frac d’une coupe gentille…
Du petit croque-mort de la Foi, qui sautille.
Là ! tu le fais plus noir qu’il n’est.
Que le merle siffleur n’est qu’un corbeau manqué.
Oui, mais sa petitesse…
Le mal, pour commencer, crée un petit modèle.
Ne prends pas des essais pour des diminutifs :
L’âme des coutelas rêve dans les canifs ;
Le merle et le corbeau sont faits du même crêpe,
Et, jaune et noir, le tigre est déjà dans la guêpe !
Bref, le Merle est méchant, il est bête, il est laid…
Il est surtout… que l’on ne sait pas ce qu’il est.
Pense-t-il un instant ? Sent-il une minute ?
Tu ! tu ! tu !
Mais quel mal fait-il ?
Et rien n’est plus fatal, pour qui pense et qui sent,
Que ce vil tu tu tu complexe et réticent !
Oui, chaque jour — voilà pourquoi je roule l’Rrrr —
J’entends baisser les cœurs et le vocabulaire
Ah ! c’est à devenir enragé !