Mais pas très : car son œil n’est jamais ébloui.
Il a, devant la fleur, dont il voit trop la tige,
Le regard qui restreint et le mot qui mitige.
Mon cher, il a du goût.
Être noir, c’est avoir à coup trop sûr du goût :
Il faut savoir risquer des couleurs sur son aile !
Enfin… sa fantaisie est assez personnelle.
Il est très drôle.
Quelques locutions qui remplacent l’esprit ?
Qu’il croit inaugurer des syntaxes alertes,
Et qu’il dit : « On est des » pour : « Je suis un » ? Non, certes !
Il a de l’imprévu.
Je ne crois pas qu’il soit extrêmement sorcier
De dire, lorsqu’on voit une vache qui broute :
« La vache la connaît dans les foins » ; et je doute
Que d’un particulier génie on ait besoin
Pour répondre au canard : « Ça t’en bouche un coin-coin ! »
La blague de ce Merle à qui je suis hostile
N’est pas plus de l’esprit que son argot du style !
Il n’est pas tout à fait responsable. Il subit
Son costume moderne.
Ah ?