Je te chante, et tu peux m’accepter pour ton prêtre,
Toi qui viens dans la cuve où trempe un savon bleu,
Et qui choisis souvent, quand tu vas disparaître,
L’humble vitre d’une fenêtre
Pour lancer ton dernier adieu !
Nous n’y couperons pas, mes enfants : c’est une ode
descend du mur.
Il avance, plus fier…
Tiens ! l’abreuvoir !
Commode.
…Plus fier qu’un Toulousain qui chante : « O moun Païs ! »
Tu fais tourner…
Que croque-t-elle ?
Du maïs.
Tu fais tourner les tournesols du presbytère,
Luire le frère d’or que j’ai sur le clocher,
Et quand, par les tilleuls, tu viens avec mystère,
Tu fais bouger des ronds par terre
Si beaux qu’on n’ose plus marcher !
Tu changes en émail le vernis de la cruche ;
Tu fais un étendard en séchant un torchon ;
La meule a, grâce à toi, de l’or sur sa capuche,
Et sa petite sœur la ruche
A de l’or sur son capuchon !