Voulant poser tes pieds, toi, le Merle des bois,
Comme si tu marchais sur le pavé de bois,
Désormais…
Je…
Moineautant jour et nuit, moineaueant même en rêve,
Condamné par toi-même à moineauter sans fin,
Pour faire le moineau tu feras le serin !
Mais…
— Pour dire avec l’accent faubourien : « Mon prince ! »
C’est en vain que tu mets ton gros bec de travers.
Tu veux cueillir les mots d’argot ? Ils sont trop verts !
Chaque grain que tu prends te crève aux mandibules :
Les raisins de Paris sont des grappes de bulles !
N’ayant pris au Moineau que son truc et son tic,
Tu n’es qu’un sous-farceur et qu’un vice-loustic.
Dans ton gros babil noir lu refais en moins juste
Les tours du clown divin dont tu n’es que l’Auguste !
Tu nous ressers les vieux pyrrhonismes jobards
Qu’on trouve en picorant les miettes des grands bars !
Pauvre petit oiseau qui croit qu’il nous épate
En venant réciter sa nouvelle à la patte !
Les Rivarol manqués s’appellent Calino.
Mais…
Mais, lui, qui n’admet pas que, sournoisement rosse,
De la désinvolture on fasse un sacerdoce
Et que l’on soit espiègle avec autorité,
Il n’est pas le pédant de la légèreté !