Coiffés de cocotiers supercoquentieux…
— La fureur comme un Paon me fait parler, Messieurs !
J’allitère !… —
Coquardeaux, Coquebins, Coquelets, Cocodrilles,
Au lieu d’être coquets de vos cocoricos,
Vous rêviez d’être, ô Coqs ! de drôles de cocos !
Oui, Mode ! pour que d’eux tu t’emberlucoquasses,
Coquine ! ils n’ont voulu, ces Coqs, qu’être cocasses !
Mais, Coquins ! le cocasse exige un Nicolet !
On n’est jamais assez cocasse quand on l’est !
Mais qu’un Coq, au coccyx, ait plus que vous de ruches,
Vous passez, Cocodès, comme des coqueluches !
Mais songez que demain, Coquefredouilles ! mais
Songez qu’après-demain, malgré, Coqueplumets !
Tous ces coqueluchons dont on s’emberlucoque,
Un plus cocasse Coq peut sortir d’une coque,
— Puisque le Cocassier, pour varier ses stocks,
Peut plus cocassement cocufier des Coqs ! —
El vous ne serez plus, vieux Cocâtres qu’on casse,
Que des Coqs rococos pour ce Coq plus cocasse !
Et le moyen de ne pas être rococo ?
C’est de ne penser qu’au…
Qu’au ?…
Qu’au ?…
Cocorico !
Nous y pensons, Monsieur, et l’avons fait connaître !