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CHANTECLER, tandis que les petites maisons lointaines
commencent à fumer dans l’aurore.
commencent à fumer dans l’aurore.
Je te dédie encor ces fermes rallumées :
L’homme offre des rubans, moi j’offre des fumées !
LA FAISANE, regardant la plaine.
Je vois grandir ton œuvre au loin !
CHANTECLER, la regardant.
Moi, dans tes yeux !
LA FAISANE.
Sur les prés !
CHANTECLER.
Sur ton col !
Et, tout d’un coup, d’une voix étouffée :
Ah ! c’est délicieux !
LA FAISANE.
Quoi ?
CHANTECLER.
Je redore à la fois mon vallon et ton aile !
Mais s’arrachant à la tendresse, il se précipite vers la droite.
Mais l’ombre, en s’enfuyant, livre encor des combats :
Il reste quelque chose à faire par là-bas !
Cocorico !
LA FAISANE, regardant le ciel.
Oh ! là…
CHANTECLER regarde aussi, et avec mélancolie :
L’étoile du matin s’efface !
LA FAISANE, avec le regret de la petite clarté
que la Lumière est obligée d’effacer.
que la Lumière est obligée d’effacer.
Elle s’efface !…
CHANTECLER.
Ah ! mais… nous n’allons pas nous attrister ainsi ?
Et s’arrachant à la mélancolie, il se précipite vers la gauche.
Il reste quelque chose à faire par ici !