Mais haussez au soleil la page diaphane :
Le mot « Napoléon » est dans le filigrane !
Mon fils !
Et savez-vous quel est mon véritable nom ?
C’est celui qu’au Prater la foule qui s’écarte
Murmure autour de moi : « Le petit Bonaparte ! »
(Il l’a saisie par les poignets, et il la secoue.)
Je suis son fils ! rien que son fils !
Tu me fais mal !
Ah ! ma mère ! pardon ! ma mère…
(Avec la plus tendre et la plus douloureuse pitié.)
Allez au bal !
Oubliez ce que j’ai dit là ! C’est du délire !
Vous n’avez pas besoin même de le redire,
Ma mère, à Metternich.
Non, je n’ai pas besoin ?…
La valse avec douceur vient de reprendre au loin…
Non ! ne lui dites rien. Et cela vous évite
Des ennuis. Oubliez ! Vous oubliez si vite !
Mais je…
À votre vie heureuse ! Est-ce que ce front-là
Est fait pour qu’il y passe une ombre d’aile noire ?
— Ah ! je vous aime plus que vous n’osez le croire ! —
Et ne vous occupez de rien ! pas même — ô dieux ! —