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LE DUC, fermement.
J’aurai la conscience à défaut de génie :
Je vous demande encor trois cents nuits d’insomnie !
LE JEUNE HOMME, désespéré.
Mais il va confirmer tous les bruits, ce refus !
LA COMTESSE.
On prétend que jamais avec nous tu ne fus !
LE JEUNE HOMME.
Vous êtes Jeune France, on vous croit Vieille Autriche.
LA COMTESSE.
On dit qu’on affaiblit ton esprit !
LE JEUNE HOMME.
Sur ce qu’on vous apprend !
LA COMTESSE.
L’histoire de ton père !…
LE DUC, sursautant.
On dit cela, là-bas ?
LE JEUNE HOMME.
Que leur répondrons-nous ?
LE DUC, violemment.
Répondez-leur…
(À ce moment une porte s’ouvre. Dietrichstein paraît. Le duc, se retournant vers lui, très naturellement.)
Cher comte ?
DIETRICHSTEIN.
C’est d’Obenaus.
LE DUC.
Pour mon cours d’histoire ? — Qu’il monte !
(Dietrichstein sort. Le duc montrant au jeune homme et à la comtesse les vêtements épars.)
Mettez le plus de temps possible à tout plier
Et tâchez dans ce coin de vous faire oublier !
(Voyant Dietrichstein rentrer avec d’Obenaus, — à d’Obenaus.)
Bonjour, mon cher baron.
(Négligemment à la comtesse et au jeune homme en leur montrant un paravent.)
Achevez, là, derrière,