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(À ce moment, la porte de l’appartement de Marie-Louise s’ouvre, et la comtesse Camerata entre, feignant de chercher quelque chose.)
LA COMTESSE, à voix très haute.
Pardon ! L’écharpe ?…
(Bas.)
Chut ! Je vends avec fureur !
LE DUC, à mi-voix, rapidement.
Merci !
LA COMTESSE, de même.
C’est vexant de parler la langue des poupées !…
LE DUC.
Belliqueuse, je sais !
LA VOIX DE MARIE-LOUISE, dehors.
Cette écharpe ?
LA COMTESSE, haussant la voix.
Cherche !
LE DUC, lui prenant la main, bas.
La cravache…
LA COMTESSE, de même, riant.
J’adore un cheval qui se cabre !
LE DUC.
Vous faites du fleuret, paraît-il ?
LA COMTESSE.
Et du sabre !
LE DUC.
Prête à tout ?
LA COMTESSE, criant, vers la porte restée entr’ouverte.
(Bas, au duc.)
Prête pour Ton Altesse Impériale, à tout !
LE DUC.
Cousine, vous avez le cœur d’une lionne !