Le prélat de la cour pour nous seuls dit la messe.
Tu vois qu’il ne s’agit que de communier,
Et que ce sacrement n’est pas le…
C’est vrai.
(Elle lui offre gentiment son bras.)
Viens-tu ?…
(Il se lève en chancelant. On entend sonner une clochette à droite.)
Tiens ! la messe commence !
(Le Duc, appuyé sur l’archiduchesse, se dirige vers la porte du petit salon que le docteur et le général Hartmann ouvrent aussitôt.)
Oui… c’est vrai qu’il faudrait cette illustre assistance !
Nous n’aurons que l’enfant de chœur et le prélat !
Ce n’est donc pas pour aujourd’hui…
(La porte se referme sur l’archiduchesse et sur le prince. Le sourire des deux hommes s’efface. Le général Hartmann va rapidement ouvrir la petite porte dans la tapisserie, et l’on voit entrer silencieusement toute la Famille Impériale.)
Mettez-vous là.
Scène II
(Les princes et les princesses, avec mille précautions pour n’être pas entendus, se placent sur plusieurs rangs, tournés vers cette porte fermée derrière laquelle on entend, de temps en temps, une sonnette. Marie-