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LE DUC, souriant.
Comme tu fais sonner ta cuirasse, Amazone !
LA COMTESSE, avec fierté.
Oui, ce serait moins beau si c’était par amour !
LE DUC, se rapprochant.
Mais, à propos d’amour, lorsque tu seras pour
Me remplacer, ce soir, là-bas… si d’aventure,
Une femme venait…
LA COMTESSE, tressaillant.
Ah ! j’en étais bien sûre !
LE DUC.
Raconte-lui ma fuite ; et tu vas me jurer…
FLAMBEAU, reparaissant sur le seuil du théâtre.
Le vieux soldat se tait…
FANNY.
Bien ! bien !
FLAMBEAU, rentrant dans le théâtre.
…sans murmurer !
LE DUC.
Si ce soir, elle vient, plus tard de me le dire !
LA COMTESSE.
Quoi ! s’occuper d’un cœur quand, demain, c’est l’Empire !
LE DUC.
C’est parce que demain je vais être Empereur
Que j’attache, ce soir, tant de prix à ce cœur !
LA COMTESSE, brutalement.
D’autres vous aimeront !
LE DUC.
Comme la triste enfant prête à tomber sans gloire
Qui, parce qu’elle veut tomber en consolant,
Viendra ce soir, peut-être, à ce rendez-vous blanc ?
LA COMTESSE, haussant les épaules.
Vous aimerez encor !
LE DUC.
À quelque rendez-vous, que, plus tard, je puisse être,