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LE DUC, sauvagement.
Non ! non ! Si je suis là, c’est qu’on vous a battu !
Vous ne pouvez avoir pour moi que de la haine,
Puisque je suis Wagram vivant qui se promène !
(Et il marche à travers la pièce, comme un fou.)
L’EMPEREUR.
Allez-vous-en ! Sortez !
(Le duc se précipite sur la porte de sa chambre, la pousse, disparaît.)
Scène IV
L’EMPEREUR, METTERNICH.
L’EMPEREUR, retombant assis.
Cet enfant que j’aimais !
METTERNICH, froidement.
Eh bien ! montera-t-il sur le trône ?
L’EMPEREUR.
Jamais.
METTERNICH.
Comprenez-vous ce que sans moi vous alliez faire ?
L’EMPEREUR.
L’avez-vous entendu répondre à son grand-père ?
METTERNICH.
Il faudrait le dompter !
L’EMPEREUR.
Dans son propre intérêt !
METTERNICH.
… Votre repos… la paix du monde…
L’EMPEREUR.
Il le faudrait !
METTERNICH.
Moi, je viendrai ce soir lui parler.
L’EMPEREUR, d’une voix brisée de vieillard.
Il me cause !