du 20 mai à midi. Le point de station du 20 à midi, au lieu d’être par 1° 42’ 30”, se trouva par 1° 42’ 10”. Une si petite différence sur la longitude de cette position importante n’en produisit aucune sur la latitude du cap S, et me prouva que je ne devois plus craindre de grandes erreurs sur la dernière longitude trouvée, puisqu’un
changement de 2 à 3’ sur la longitude du point de station du 22 à midi pouvoit seul la faire varier, et encore d’une manière trop peu sensible pour influer sur la position en latitude du cap qu’il m’importoit de connoître avec une grande exactitude.
La différence de méridien entre les caps S et T ayant été fixée comme il a été dit ci-dessus, et la latitude du cap S ayant été considérée comme ne devant plus varier, nous nous sommes occupés à placer le cap T en latitude ; et nous avons tracé, à partir du cap S, le gisement des caps S et T conclus des gisemens observés le 21 à 1h 21m, dans la direction TS, à l’Est du cap S, et à 3h 19m dans la même direction, mais à l’Ouest du cap T.
Nous ne répéterons pas ici ce que nous avons dit dans le chapitre I.er, sur les différences considérables que l’on trouve dans les gisemens des mêmes points vus et relevés dans des directions opposées, même quand on observe avec la plus scrupuleuse attention des objets dont les formes sont bien terminées : nous nous contenterons de dire qu’il faut employer ces gisemens avec circonspection, quoiqu’on puisse en tirer de grands avantages dans beaucoup de circonstances. Dans cet exemple, les deux points qui ont été relevés se trouvant peu éloignés l’un de l’autre, et la différence entre les gisemens observés n’étant que de 2° 30’, nous avons pu employer le gisement moyen sans craindre d’erreur sensible.
La position du cap T ayant été déterminée ainsi qu’il a été dit ci-dessus, nous avons conclu la latitude du point de station du 21 à 4h 32m, de la latitude corrigée de la station de 3h 2m et