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PRÉFACE

savons par d’autres sources : la femme égyptienne n’était aucunement le demi-animal qu’elle fut en Assyrie, en Syrie, en Arabie, dans quasi toute l’Asie antique. L’Égyptienne fut maîtresse en son logis ; l’homme dut souvent lui obéir. Elle commerçait aux marchés, elle y vendait le produit du travail de son mari.

Cette liberté explique les deux héroïnes de notre récit, Ahura la fille de roi et Tabubu la fille du prêtre de Bubaste. Tabubu circule très librement avec ses suivantes et discute les hommages des hommes. Ahura sait bien comment obtenir l’époux qui lui convient et non celui que voudrait lui donner le roi son père.

En dehors de ces traits de mœurs,