Page:Rosny aîné - Tabubu, 1894.djvu/36

Cette page a été validée par deux contributeurs.

nant la dépouille du mort, elles s’en vont parcourir la ville, le haut de leur vêtement descendu jusque la ceinture, les seins découverts et se frappant la poitrine.

« Toutes les parentes du mort viennent avec elles et les hommes font de même de leur côté, avec leurs vêtements repliés vers la ceinture. Après ces préliminaires, ils portent le corps au lieu de l’embaumement.

« Celui-ci est accompli par des hommes spécialement institués, qui en font leur seule profession. Dès que le cadavre leur est apporté, ils montrent à ceux qui le remettent des figures en bois peint, arrangées de diverses manières. Ils leur montrent d’abord l’embaumement le plus parfait, usité pour celui dont il ne m’est point permis ici de répéter le