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tres mêlent les serpents aux pharaons ; les singes, les taureaux Apis, les chats, les oiseaux, voire les insectes, tout participe à l’universel embaumement, à la profonde passion de la momie.

Écoutons ici le vieil Hérodote, dont les affirmations n’ont point été controuvées sur ce point :

« Les Égyptiens suivent, dans les deuils et les cérémonies funèbres, des coutumes singulières. Si quelque personnage d’importance vient à décéder, toutes les femmes de sa demeure se couvrent la tête et le visage de boue. Ensuite, abandon-