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où pourtant se rencontre une certaine douceur latente, un mouvement généreux vers la justice et la bonté, vers la prévoyance appliquée au faible comme au fort.

Ses lois, vous les connaissez : c’est des codes extraordinairement multiples, une magistrature combinée à miracle. Tous les événements, tous les états de la vie civile y sont rigoureusement et minutieusement prévus. Le crime y est diversifié avec abondance de détails et de nuances et souvent avec un haut sentiment de la grandeur morale. Le devoir y est dicté avec une rigueur inconnue parmi nous : c’est ainsi que le fait de n’avoir pas secouru son semblable attaqué par un meurtrier expose à être soi-même mis à mort. La propriété est fort respectée, par-