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jeunes hommes dont les prunelles planes, les cheveux de lichen barbu, la sombre couleur de peau, signalaient mes adversaires.

D’ailleurs, l’athlète noir attira presque aussitôt mes regards. Une rage jalouse gonflait ma poitrine en songeant à ses prétentions. Je crois que j’aurais trouvé un grand soulagement à lutter individuellement contre lui ; mais je risquais ainsi que Sabine devînt le prix de la victoire. Je résolus d’employer tout ce que la diplomatie m’inspirerait de plus prudent, de ne recourir à la violence qu’à bout d’autres moyens.

La réunion semblait d’un Conseil des vieillards de la tribu hospitalière, et le tumulte venait des jeunes hommes s’efforçant, cela était visible, d’intimider le conseil. À une minute même, ils rompirent le cercle autour du brasier et se précipitèrent vers notre cabane. Plus de cent hommes des vallées se mirent contre eux et ils durent renoncer. Il me sembla alors qu’ils voulaient