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maladie ; des végétations inextricables les ont contraints de contourner les lisières. Quant aux pays de cavernes, vous savez qu’en notre France même il en est de prodigieuses — inexplorées… Je ne parle, d’ailleurs, que des terres d’Europe, d’Asie et d’Amérique, — car l’Afrique garde ses centres de mystère, l’Australie n’a fait que de fragmentaires révélations, les extrêmes latitudes arctiques et antarctiques demeurent inviolées !… Ce que je vais conter ici est la vérité stricte — et, puisque je n’invente rien, je crois pouvoir affirmer sans immodestie que c’est une des plus saisissantes, des plus attachantes aventures que jamais l’homme relata. Si elle ne paraissait point telle, c’est que je n’aurais pas su convenablement la dire : même en ce cas, elle ne laissera pas de passionner les esprits.

Pour l’intelligence du récit, et afin de n’avoir pas à l’encombrer de fastidieux pré-