Page:Rosny aîné - Les navigateurs de l’infini - NRC, 1925.djvu/44

Cette page a été validée par deux contributeurs.
42
LES NAVIGATEURS DE L’INFINI


invariable, celle des formations mouvantes variait si harmonieusement qu’on eût dit d’une symphonie lumineuse.

Bientôt une nouvelle particularité nous frappa : plusieurs colonnes s’étant heurtées au Stellarium, la phosphorescence s’arrêtait à partir de la paroi rencontrée pour reprendre à la surface de la paroi opposée : au reste, les segments communiquaient par des colonnes amincies qui contournaient notre abri. Comme, normalement, les colonnes étaient droites, ou si faiblement courbes qu’on ne s’en avisait point, il nous fallait admettre que la jonction s’était faite après notre arrivée. Pour nous en convaincre, nous déplaçâmes le Stellarium, nous rompîmes plusieurs colonnes. Celles que nous laissions à l’arrière se refaisaient très rapidement, celles qui demeuraient en contact avec