l’excessif refroidissement nocturne. Raison d’autant plus péremptoire qu’à une certaine profondeur régnait une température douce, accompagnée d’une lumière émanée du sous-sol planétaire.
Il n’avait pas été nécessaire de creuser les refuges : la planète comportait un grand nombre de cavernes, reliées par des couloirs : on y accédait le plus souvent par des pentes plus ou moins raides, jusqu’à deux ou trois mille mètres sous terre. De-ci de-là, l’industrie tripède avait amélioré ces habitats naturels.
Parfois, une suite de cavernes s’étendait à des distances considérables, et comportait des nappes d’eau, voire de petits lacs. L’éclairage était d’autant plus vif qu’on descendait plus bas. Nous nous convainquîmes qu’il était dû à des phénomènes radio-actifs, encore que nous ne trouvions