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LES NAVIGATEURS DE L’INFINI


de mes amis ne doit pas contenir deux mille habitants. J’ai pu la parcourir en tous sens… Ah ! le café !

Jean humait avidement l’âme odorante :

— Nous avons dépassé bien des choses ancestrales… nous n’avons rien ajouté à ceci ! exclama-t-il, en achevant son café. De tout ce que nous avons emporté, rien ne me rappelle aussi tendrement la terre.

— Croyez-vous que nous puissions à la rigueur, prolonger notre séjour ? demandai-je.

— Au point de vue énergétique, nous trouverons tout ce qu’il nous faut… de même, vous le savez, il sera facile de nous réapprovisionner en oxygène… Reste la nourriture. Celle des Tripèdes ne nous convient pas…