« Il sera sans doute préférable, fis-je, d’attaquer ensemble le plus grand ?
— Gardons-nous en bien ! riposta Antoine… Je crois qu’il faut les attaquer d’ensemble avec une dépense modérée de radiations … cela suffira sans doute à les tenir d’abord en respect… peut-être même à les éloigner, après quelques minutes…
— Mais s’ils tardaient trop à s’éloigner, remarqua Jean, nous épuiserions nos énergies avant d’avoir obtenu un effet décisif… »
J’étais de son avis. Nous n’avions pas de temps à perdre : les chances de sauver Violaine décroissaient de seconde en seconde.
« Eh bien ! reprit Antoine, essayons les deux méthodes… J’attaque le plus grand… »
Jean et moi ayant chacun fait notre choix, l’attaque commença. Elle parut inefficace pendant deux minutes, les Zoomorphes n’avancèrent ni ne reculèrent, encore qu’ils donnassent des signes d’agitation…
La réserve énergétique de Jean et la mienne, employées sans ménagement, commençaient à décroître…
« Vous voyez ! » fit doucement Antoine…
Jean ne répondit point. Il venait de s’emparer du radiant de Violaine et déjà s’en servait pour doubler l’intensité de l’attaque.
Le Zoomorphe recula presque instantanément et s’éloigna à vitesse croissante.
Attaqué alors par trois radiants à la fois, celui que j’avais choisi comme objectif, et qui donnait