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9246 LES FEMMES DES AUTRES

jour où la balle me troua le thorax... Allons ! chacal.. rien ne t’acoûté cher ! Elève des enfants... de ‘toi ou des autres ! Et n’oublie pas d’envoyer des banknotes à Delaberge pour adoucir sa fin. ! Sylvine le suivit quelque temps dans le crépus-’ | cule, si charmante lorsque déjà la mort l’avait à moitié dévorée. Î lui gardait un souvenir tendre, : “ét si pieux, que son évocation ressemblait à une ‘prière. à Sylvine se perdit avec la première étoile et Le François sentit un vide dans son âme : depuis un an, il n’avait consolé personne et le besoin de | «consoler lui était devenu aussi nécessaire que le _ ‘besoïn d’aimer. C’est bien ce qui, dans le soir tombant, le menait chez M“ de Montifault et, . : quand il pénétra dans le salon de cette dame, ü



regarda autour de lu : si la proie était venue. En l’apercevant, il fut saisi d’un doux frisson. C’est la troisième fois qu’il rencontrait cette jeune

femme, brutalement « lâchée » par son amant, et LS

. ‘quimaigrissait de tristesse.


Des détours le menèrent auprès .d’ elle. Tandis a ce qu’ on attendait les retardataires, il lui parlait, sa . chaise rapprochée du fauteuil où nets <enser




à la TS . :