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III


Georges ignorait s’il avait ou s’il n’avait pas une aventure avec Marie. Après la première visite il ne la trouva jamais seule, ou bien quelque contretemps interrompait le tête-à-tête. Tout se passait comme si elle devenait, chaque jour, d’une qualité plus fine. Elle donnait lieu à de continuelles découvertes. Il emportait des images comme des gerbes de fleurs. Ces images ne se fanaient point. Au contraire, elles croissaient, et quand il retrouvait Marie, elles aidaient à la