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III


En congé de convalescence, Georges cherchait à « ressaisir » son étonnement parce que cet étonnement lui était agréable. Mais il se réadaptait malgré lui à sa chambre, à la rue, à Saint-Germain-des-Prés, à Saint-Sulpice. Son étonnement, avec tout ce qu’il comportait de volupté et de grâce, se détachait de lui ; la vie paisible lui semblait déjà toute naturelle ; il parcourait le boulevard Saint-Germain, les quais et même la rue des