Page:Rosny aîné - La Mort de la Terre - Contes, Plon, 1912.djvu/175

Cette page a été validée par deux contributeurs.
161
DANS LE NÉANT

ment, elle marcha vers la fenêtre et, l’ayant close, alluma la bougie.

Il était là, sur son dos, les yeux ouverts, la bouche béante, le ventre plat ; il ne respirait pas. Elle mit la main sur sa poitrine et la retira tout de suite ; puis, avec un tremblement hideux, elle décrocha le petit miroir ; il n’y eut pas la moindre buée.

« Ça y est ! » se dit-elle…

Elle pleura doucement, elle sentit venir une grosse migraine ; et, tout à coup, elle se mit à pousser des cris effroyables…