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I

C’était un soir charmant parmi les soirs de la terre périssable, Marie Faubert, aspirant les souffles de la nuit, s’enchantait à la grâce des constellations.

Elle soupira :

— Quand cette horreur finira-t-elle ?

Parce que la nature cachait sa perfidie sous les caresses, Marie ne peut s’empêcher d’être heureuse… Durant ce cinquième été, la beauté emplissait les forêts, l’herbe des champs était aussi douce qu’avant les déluges…