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L’ÉPREUVE DU FEU 311

sives,. passèrent comme des fantômes. Il regarda un chat qui, dans la pénombre, guettait un nid d’oiseau : il vit Marie Sommer qui faisait rôtir le cadavre d’un poulet ; il se souvint que, l’avant-veille, une petite fille s’était noyée dans l’Yonne. as « Le Mal ? Non, cela n’a pas de sens. Je n’ai pas fait € Mal. Fe

’ai transgressé la règle qui me lie à Julienne et à Guillaume.

Et l’ayant transgressée, Ce n’est pas eux-mêmes qui font le châtiment ; ils ne le veulent véritablement pas plus que moi,

ét Julienne a raison de dire qu’elle le veut moins. L’acte

portait sa semence. Elle a germé ! »

. Il se retint pour ne pas pousser un gémissement. Tout ce

qu’il avait cru fuit par l’aventure était revenu, avec cette

fliction de plus. Comme au matin où il récitait les vers de

Lér y :





On entre, on crie. Et c’est la vie On crie on sort Et c’est la mort. Un jour de fête, Un jour de deuil, La vie est faite En un clin d’œil...


sentit la dissolution du monde mêlée à sa propre-diss ion, et il chuchota, plein d’une épouvañnte mystique 2 ie . PP = LS 2 “ | La fatalité des actes ne nous absout point. ; LE ‘ “eo $ sa 4 ñ - 3 = je Fr



FIN.

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E, GREVIN — JMPRIMERIE DE LAGNY