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Comme les Sigismond, comme George, Hugues était pauvre, pauvreté pour lui d’autant plus exécrable, que ses recherches, ses voyages, ses fouilles de géologue exigeaient de fortes dépenses. Ombrageux à l’excès, il n’avait accepté aucune aide directe de Daniel.

Toutefois, celui-ci, amoureux naguère de voyages et de fouilles, avait réussi à combiner un compagnonnage d’excursion et de recherches où Hugues avait développé et coordonné bien des travaux et des recherches. Mais au retour de ces courses, la susceptibilité revenait, l’orgueil sauvage d’une misère âprement défiée…

Avec un sourire mélancolique, Valgraive songea que sa quotité disponible de patrimoine suffirait aisément à la libération d’Hugues, des Sigismond, de